Marc-Antoine Berthod
Docteur en anthropologie
Professeur à la Haute école de travail social et de la santé Lausanne (HETSL | HES-SO)
Président de la société d’études thanatologiques de Suisse romande
Professeur à la Haute école de travail social et de la santé Lausanne (HETSL | HES-SO)
Président de la société d’études thanatologiques de Suisse romande

Pourquoi les couleurs de la mort sont-elles importantes selon vous ?
Si la mort est universelle, les façons de la vivre et de l’accompagner subissent de profondes mutations depuis un demi-siècle. L’événement Les couleurs de la mort peut contribuer à mettre en évidence ces changements et leurs impacts sur les professionnels de la santé, du social ou encore du funéraire. Il peut initier ainsi un dialogue citoyen avec les familles, les instances de santé publique et les individus, autour d’un sujet qui ne laisse personne dans l’indifférence.
Pourquoi êtes-vous membre de notre comité ?
Ma participation au comité des Couleurs de la mort se fait à double titre : d’une part pour mettre en évidence le rôle que le travail social peut avoir dans les situations de fin de vie et l’accompagnement du deuil, en tant qu’enseignant et chercheur auprès de la Haute école de travail social et de la santé Lausanne ; d’autre part pour poursuivre un engagement associatif pour « vivre et penser la mort au cœur de la cité », une expression qui caractérise les activités de la Société d’études thanatologiques de Suisse romande que je préside depuis 2009.