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Vous non plus vous n’êtes pas immortel.le ?

Alors l’évènement Les couleurs de la mort vous intéresse. Ouverte à toutes et tous, cette manifestation, qui se déroule du 5 au 8 octobre à Lausanne (Aula des Cèdres, Av. de Cour 33) a pour but d’instaurer un dialogue entre spécialistes, grand public, autorités politiques et artistes sur toutes les questions qui touchent à la fin de vie et à la mort. Sans tabou, on parlera notamment de suicide assisté, de traditions Navajo et Ojibwé, de deuil à l’école ou de la mort en santé publique. Cet échange se construit par le biais de conférences, de tables rondes, mais aussi d’ateliers (de théâtre, de haïku) et d’interventions artistiques. Intéressé.e ? Découvrez le programme détaillé jour par jour et inscrivez-vous en cochant sur l’évènement de votre choix : tous sont gratuits, mais l’inscription est obligatoire.

Actualités

Pourquoi parler de la mort est important

Médecins, philosophes, artistes, arts thérapeutes ou encore sociologues… de Karim Boubaker à Thomas Wiesel, de nombreux intervenants s’engagent pour que les questions que posent la mort et la fin de vie soient abordées par toutes et tous, afin que les évolutions de la société et les besoins de la population soient pris en compte.

Pourquoi donner une tribune à la mort, Karim Boubaker ?

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Karim Boubaker

Médecin cantonal vaudois

 

« Que ce soient les prises de position souvent émotionnelles auxquelles on a assisté durant la pandémie ou d’autres enjeux sociétaux comme le vieillissement de la population, le suicide assisté ou le mal-être de personnes âgées, il est fondamental d’inviter la population, l’ensemble des métiers concernés et les politiques à faire remonter les problématiques dans le but de redéfinir, ensemble, une idée de la mort et une politique de santé publique adaptée. La vie, comme la mort, est l’affaire de tous ».

Pourquoi un grand événement public, Léonore Porchet ?

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Léonore Porchet

Dépositaire du postulat « La mort, c’est tabou (...) »

 « Nous fuyons la mort et cela a des conséquences sur l’ensemble de la société civile. Les soins palliatifs, les placements à des fins d’assistance, les droits des proches, la surmédicalisation ou encore le soutien du personnel soignant sont une partie des enjeux qui réclament notre attention à tous.

Nous avons demandé l’organisation d’un événement offrant des conditions de rencontre et d’échange parce que mourir dans la paix et la dignité fait partie de la qualité de vie. Les couleurs de la mort sont la réponse à notre postulat ».

Peut-on vieillir chez soi, Rosette Poletti ?       

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Rosette Poletti

Infirmière en psychiatrie

 

Actuellement, de nombreuses personnes souhaitent mourir chez elles plutôt qu’en institution. Elles souhaitent être soutenues et accompagnées selon leurs désirs dans ces moments uniques et intenses. Les raisons qui nous empêchent, qui ne sont pas immuables, sont...

Peut-on rire de la mort, Thomas Wiesel ?        

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Thomas Wiesel

Humoriste

 

Une des raisons qui explique les situations insatisfaisantes vécues par des dizaines de milliers de personnes semble être la peur. Nous avons dès lors demandé à des artistes de donner des couleurs à la mort. Thomas Wiesel est de ceux-ci, et vous le retrouverez au cours d’une représentation unique.

Pourquoi parler de la mort est important

Médecins, philosophes, artistes, arts thérapeutes ou encore sociologues… de Karim Boubaker à Thomas Wiesel, de nombreux intervenants s’engagent pour que les questions que posent la mort et la fin de vie soient abordées par toutes et tous, afin que les évolutions de la société et les besoins de la population soient pris en compte.

Pourquoi donner une tribune à la mort, Karim Boubaker ?

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Karim Boubaker

Médecin cantonal

« Que ce soient les prises de position souvent émotionnelles auxquelles on a assisté durant la pandémie ou d’autres enjeux sociétaux comme le vieillissement de la population, le suicide assisté ou le mal-être de personnes âgées, il est fondamental d’inviter la population, l’ensemble des métiers concernés et les politiques à faire remonter les problématiques dans le but de redéfinir, ensemble, une idée de la mort et une politique de santé publique adaptée. La vie, comme la mort, est l’affaire de tous ».

Pourquoi un grand événement public, Léonore Porchet ?

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Léonore Porchet

Dépositaire du postulat « La mort, c’est tabou, on en viendra tous à bout »

 « Nous fuyons la mort et cela a des conséquences sur l’ensemble de la société civile. Les soins palliatifs, les placements à des fins d’assistance, les droits des proches, la surmédicalisation ou encore le soutien du personnel soignant sont une partie des enjeux qui réclament notre attention à tous.

Nous avons demandé l’organisation d’un événement offrant des conditions de rencontre et d’échange parce que mourir dans la paix et la dignité fait partie de la qualité de vie. Les couleurs de la mort sont la réponse à notre postulat ».

Peut-on vieillir chez soi, Rosette Poletti ?

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Rosette Poletti

Infirmière et psychiatre

Actuellement, de nombreuses personnes souhaitent mourir chez elles plutôt qu’en institution. Elles souhaitent être soutenues et accompagnées selon leurs désirs dans ces moments uniques et intenses. Les raisons qui nous empêchent, qui ne sont pas immuables, sont...

Peut-on rire de la mort, Thomas Wiesel ?

Tomas_Wiesel_10

Thomas Wiesel

Humoriste

Une des raisons qui explique les situations insatisfaisantes vécues par des dizaines de milliers de personnes semble être la peur. Nous avons dès lors demandé à des artistes de donner des couleurs à la mort. Thomas Wiesel est de ceux-ci, et vous le retrouverez au cours d’une représentation unique.

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