« Par crainte, nous fuyons la mort et cela a des conséquences sur l’ensemble de la société civile : seuls 16 % des Vaudois ont rédigé des directives anticipées, laissant ainsi la responsabilité aux soignants ou à leurs proches de prendre des décisions difficiles ; de même, alors que 72 % des nôtres souhaitent mourir chez eux, ils ne sont qu’une minorité à pouvoir le faire. Les soins palliatifs, le suicide, les placements à des fins d’assistance, le droit de représentation des proches, l’accompagnement des personnes en deuil, la surmédicalisation des personnes âgées ou encore le soutien du personnel soignant face au décès des patients sont autant d’enjeux qui réclament notre attention à tous.

A travers le dépôt de ce postulat, nous avons demandé l’organisation d’un événement consacré à la mort et qui offre des conditions de rencontres, d’échanges et de co-constructions. Des solutions à trouver urgemment, parce que mourir dans la paix et la dignité fait partie de la qualité de vie. Les couleurs de la mort sont la réponse à notre requête ».